L’Origine du monde

L’origine du monde a toujours été accompagnée d’histoires et de légendes. Ce petit tableau peut être inspiré des clichés érotiques d’August Belloc et a été commandé par le sexy collectionneur turco-égyptien Khalil Bay, qui l’a exposé derrière les rideaux verts. Il passa aux mains d’un baron hongrois et fut montré via le psychanalyste Jacques Lacan, qui le cacha dans le peintre surréaliste André Masson (André Masson) derrière la peinture de paysage à double lecture. En d’autres termes, c’est une peinture que nous avons tout au long des 19e et 20e siècles, et dont on en parle souvent sans la voir – mais pleine de fantaisie à son sujet. L’identité du modèle a toujours affecté les gens, de l’historien le plus sérieux aux potins de bas niveau. Claude Schopp révélait enfin le nom de Khalil Bey, Constance Quéniaux, dans un livre tumultueux.

Au musée d’Orsay à Paris, c’est le joyau le plus obscur depuis 1995. De Courbet, on verra aussi les immenses Un enterrement à Ornans (1849-1850) et L’Atelier du Peintre (1855), ainsi que de nombreuses scènes de chasse et quelques nus extraordinaires, dont La source (1868).

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